Édition du vendredi 10 mai 2019
Garantie jeunes : les missions locales rassurées et « satisfaites »
« Assistance nombreuse et attentive dans un contexte très positif pour le réseau des missions locales suite aux annonces du paiement de la Garantie jeunes » annonçait l’Union nationale des missions locales (UNML) sur son compte twitter, jeudi 9 mai, à quelques heures de l’ouverture des Rencontres nationales, à Montpellier, qui se terminent ce vendredi 10 mai.
« Nous sommes satisfaits », confirme Jean-Patrick Gille, président de l’UNML, à Maire info. Le gouvernement a en effet annoncé le règlement du contentieux concernant le paiement de la Garantie jeunes. Les missions locales recevront en octobre prochain le versement d’un solde exceptionnel pour 2019, « solde de tout compte » de ce que l’État leur devait au titre de 2019.
L’État avait en mars dernier modifié ces modalités de paiement. « Nous devions faire une avance d’au moins six mois sans certitude que le versement suivant serait honoré », rappelle Jean-Patrick Gille (lire Maire info du 11 avril).
Le réseau des missions locales avait alerté l’Élysée des difficultés financières que beaucoup rencontraient et risquaient de rencontrer du fait de ce paiement échelonné de la Garantie jeunes. « Nous avons été entendus », apprécie le président de l’UNML. Une dernière rencontre, en début de semaine, avec le cabinet de la ministre du Travail et le nouveau Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, Bruno Lucas, « a permis de faire une analyse partagée et d’étudier les réponses possibles ». Un courrier de la ministre, daté du 7 mai, le confirme. Il a été porté hier à la connaissance du réseau, élus présidents des missions locales et directeurs.
« Ce solde va sécuriser le financement des missions pour cette année », explique Jean-Patrick Gille. Le financement des missions locales repartira en 2020 sur la base du conventionnement global, comprenant la subvention socle et la garantie jeunes. Cela « sécurisera » les activités des missions sur la convention pluriannelle 2019/2022, souligne la ministre Muriel Pénicaud dans son courrier - ce que confirme Jean-Patrick Gille.
« Soutien apprécié » de l’AMF
Quant aux retards de versement des avances des crédits liés au conventionnement des missions, ils sont aussi en passe d’être réglés, assure-t-on des deux côtés. Le mea culpa de la ministre au sujet du retard des services de l’État se double néanmoins d’une pique à l’intention des présidents de missions locales qui, en retardant la signature des conventions avec l’État, auraient accentué ces retards…
Le réseau a démontré au gré de cet épisode sa force de mobilisation, « avec le soutien remarqué et apprécié de l’AMF », souligne au passage Jean-Patrick Gille.
Aujourd’hui, le réseau respire. « C’est un grand soulagement pour le réseau de savoir que le gouvernement ne cherchait pas à faire des économies sur notre dos », reconnaît l’élu. « Nous sortons tous grandis de cet épisode, prêts à travailler en confiance ». Rassuré sur ses financements, le réseau va maintenant pouvoir « se reconcentrer sur la réflexion ».
Malgré ces bonnes nouvelles, un nouveau nuage se profile à l'horizon : l'AMF exprime ce matin son « inquiétude » quant à une disposition du projet de loi École de la confiance qui transfèrerait aux missions locales l’obligation de contrôle de la formation de tous les jeunes âgés de 16 à 18 ans, sans moyens humains ni matériels dédiés. Maire info reviendra sur cette question dans une prochaine édition.
« Nous sommes satisfaits », confirme Jean-Patrick Gille, président de l’UNML, à Maire info. Le gouvernement a en effet annoncé le règlement du contentieux concernant le paiement de la Garantie jeunes. Les missions locales recevront en octobre prochain le versement d’un solde exceptionnel pour 2019, « solde de tout compte » de ce que l’État leur devait au titre de 2019.
L’État avait en mars dernier modifié ces modalités de paiement. « Nous devions faire une avance d’au moins six mois sans certitude que le versement suivant serait honoré », rappelle Jean-Patrick Gille (lire Maire info du 11 avril).
Le réseau des missions locales avait alerté l’Élysée des difficultés financières que beaucoup rencontraient et risquaient de rencontrer du fait de ce paiement échelonné de la Garantie jeunes. « Nous avons été entendus », apprécie le président de l’UNML. Une dernière rencontre, en début de semaine, avec le cabinet de la ministre du Travail et le nouveau Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, Bruno Lucas, « a permis de faire une analyse partagée et d’étudier les réponses possibles ». Un courrier de la ministre, daté du 7 mai, le confirme. Il a été porté hier à la connaissance du réseau, élus présidents des missions locales et directeurs.
« Ce solde va sécuriser le financement des missions pour cette année », explique Jean-Patrick Gille. Le financement des missions locales repartira en 2020 sur la base du conventionnement global, comprenant la subvention socle et la garantie jeunes. Cela « sécurisera » les activités des missions sur la convention pluriannelle 2019/2022, souligne la ministre Muriel Pénicaud dans son courrier - ce que confirme Jean-Patrick Gille.
« Soutien apprécié » de l’AMF
Quant aux retards de versement des avances des crédits liés au conventionnement des missions, ils sont aussi en passe d’être réglés, assure-t-on des deux côtés. Le mea culpa de la ministre au sujet du retard des services de l’État se double néanmoins d’une pique à l’intention des présidents de missions locales qui, en retardant la signature des conventions avec l’État, auraient accentué ces retards…
Le réseau a démontré au gré de cet épisode sa force de mobilisation, « avec le soutien remarqué et apprécié de l’AMF », souligne au passage Jean-Patrick Gille.
Aujourd’hui, le réseau respire. « C’est un grand soulagement pour le réseau de savoir que le gouvernement ne cherchait pas à faire des économies sur notre dos », reconnaît l’élu. « Nous sortons tous grandis de cet épisode, prêts à travailler en confiance ». Rassuré sur ses financements, le réseau va maintenant pouvoir « se reconcentrer sur la réflexion ».
Malgré ces bonnes nouvelles, un nouveau nuage se profile à l'horizon : l'AMF exprime ce matin son « inquiétude » quant à une disposition du projet de loi École de la confiance qui transfèrerait aux missions locales l’obligation de contrôle de la formation de tous les jeunes âgés de 16 à 18 ans, sans moyens humains ni matériels dédiés. Maire info reviendra sur cette question dans une prochaine édition.
E.S.
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